Bulletin N° 38 La question de la nationalité
Edito Ida et Jacob, une histoire d'immigrés Exil et nationalité Stanislas Ulanowski, Janina Sochaczewska, la ...
Publié le 24 mai 2024Jumelage
Jumelage des Volterrans au lycée Peytavin Article Lozère Nouvelle
Publié le 28 mars 2024Journée internationale du droit des femmes 8 mars 2024
Discours écrit et prononcé par Michèle Descolonges devant la stèle de Rieucros à l'occasion de ...
Publié le 13 janvier 2024Bulletin N° 37 & le supplément "Vera Traill née Goutchkoff"
La Cimade et Rieucros Les Contingences de la mémoire Transmission, une aventure familiale Reflets d'or, ...
Le camp d'internement de Rieucros 1939 -1942
Un camp créé sous la troisième république
Le camp de Rieucros (janvier 1939 – février 1942) près de Mende (Lozère) est un exemple de défaillance républicaine et de mépris des droits de l’Homme. Il est le premier lieu de l’internement administratif (c’est-à-dire l’enfermement sans procès) décidé en 1938 pour des étrangers considérés comme « indésirables ».
Un camp pour les Étranger-e-s « INDÉSIRABLES » et leurs enfants
Le camp accueille au départ des hommes étrangers considérés comme suspects de troubles à l’ordre public. En octobre 1939 ils sont déplacés au camp disciplinaire du Vernet d’Ariège : la place est ainsi libre pour les femmes étrangères indésirables, parfois enfermées avec leurs enfants.
Un camp qui devient une SOURICIÈRE
Avec le gouvernement de Vichy, la population du camp s’élargit à des Françaises suspectes pour raisons politiques ou pour « mœurs douteuses ». Les Allemandes antinazies, les Italiennes antifascistes ou les Juives sont désormais en danger. On estime qu’environ 1000 personnes ont été internées au camp. On sait que pour 33 d’entre elles, l’enfermement a commencé à Rieucros et leur vie s’est terminée à Auschwitz.